« Last Christmas, I gave you my heart... »

Je n'arrivais pas à me débarrasser de cette chanson qui me trottait dans la tête. Nous étions le 24 décembre, et comme chaque année, je revenais au chalet familial pour célébrer le réveillon. Depuis le balcon, accoudé à la balustrade, je contemplais le ruisseau gelé serpentant entre les sapins, bien en contrebas. Il était déjà cinq heures, et la nuit commençait à tomber. Pourquoi ce retard ? Elle aurait pu me prévenir. Les yeux perdus sur les étendues enneigées scintillant sous les derniers rayons du soleil, je me demandais si elle aurait changé.

Je n'avais pas revu Élodie depuis près de cinq ans. Nous nous étions retrouvés grâce à un site web qui rassemble d'anciens camarades de classe. Habituellement, ces réseaux ne donnent pas grand-chose : on regarde des photos, échange quelques mots nostalgiques, puis on promet de se revoir rapidement. Mais dans la plupart des cas, ces promesses ne mènent à rien. Fixer un rendez-vous, trouver un moment pour déjeuner, nos agendas sont déjà tellement chargés... Et après tout, si cela fait cinq ou dix ans que l'on ne s'est pas vus, on peut bien attendre un peu plus. Combien de fois ne vous êtes-vous pas dit : « Quand j'aurai moins de travail, je rappellerai Karine. » Vous savez, cette fille que vous aimiez bien au collège, en troisième, mais à qui vous n'avez jamais osé dire que vous vouliez sortir avec elle. Quel dommage ! Aujourd'hui, peut-être auriez-vous une seconde chance... Mais bon, en même temps, elle a sûrement changé. Son corps, si parfait à seize ans, a peut-être perdu de son éclat à trente...

Quoi qu'il en soit, les retrouvailles restent souvent superficielles. Nos anciens amis de chair et d'os ne sont plus que des noms, alignés les uns après les autres dans un réseau virtuel.

Les Anglais disent parfois : « We always pick up where we left off... » J'ai toujours aimé cette expression. On reprend toujours là où l'on s'était arrêté. J'avais le sentiment qu'avec Élodie, l'histoire n'était pas terminée. Nous n'avions que quinze ans lorsque nous nous étions embrassés pour la première fois, dans la cour du lycée. Puis, après le bac, nous avions pris des chemins différents pour nos études, à quatre cents kilomètres l'un de l'autre. Nous nous retrouvions les week-ends, mais la distance avait fini par avoir raison de notre amour de jeunesse.

Comme tant d'autres, nous avions fini par nous retrouver en ligne. Nos e-mails étaient interminables, remplis de souvenirs de nos promenades main dans la main, de nos cigarettes fumées en cachette, de nos baisers passionnés sous le préau, de nos après-midis passés à faire l'amour pendant que nos parents étaient en week-end...

Mon esprit vagabondait ainsi, quand je sentis des mains couvrir mes yeux. Elle était là, derrière moi. « Pas trop tôt ! » lui dis-je. Elle rit bruyamment. En me retournant, je découvris une grande fille blonde, en anorak, minijupe et bas de laine. À presque trente ans, Élodie était devenue une femme superbe. Ses traits s'étaient affirmés. Nous ne savions pas trop quoi dire, notre trouble était palpable. Je lui proposai de prendre un verre de vin chaud devant la cheminée.

Les souvenirs réveillaient d'autres souvenirs. Nous restâmes longtemps à discuter, assis devant l'âtre. Les yeux d'Élodie brillaient, ses joues rosissaient. La chaleur du feu nous fit enlever nos cols roulés, puis Élodie ôta ses bas de laine. J'avais du mal à me concentrer sur la conversation. Mon regard était attiré par le tissu de sa culotte, deviné sous sa jupe en laine ultracourte. Je sentais que le désir grandissait en elle aussi. Elle ne tenait pas en place, remuant nerveusement les jambes. Je m'agenouillai derrière elle pour lui masser les épaules.

Respirant le parfum de ses cheveux, je lui avouai que j'avais envie de revoir ses seins. Elle me sourit, releva son tee-shirt, et je posai mes mains sur les merveilles que j'avais tant de fois caressées autrefois. Je titillais ses tétons, tout en me disant que la vie nous offrait parfois une seconde chance. Pendant ce temps, elle tirait sur l'élastique de sa culotte, se caressant d'une main. Il n'y avait plus de retenue entre nous. Je la renversai en arrière et écartai le tissu de son slip pour lui lécher la chatte. Je retrouvai avec plaisir l'acidité musquée de ses lèvres. Des filets de mouille s'accrochaient à ma langue.

  • J'ai envie de ta queue, murmura-t-elle.

En vérité, nous avions envie de tout. Nous voulions retrouver nos intimités, nos odeurs, nous lécher, nous explorer comme avant. Je la laissai déboutonner mon pantalon, baisser doucement mon slip. À genoux, elle lécha ma queue avec application, de la base au prépuce. Je sentais mon excitation grandir. Elle semblait apprécier, à en juger par les « mmmh... » qu'elle émettait. Je pensais qu'elle avait sans doute appris beaucoup depuis nos dernières expériences ensemble. Imaginer qu'elle avait baisé avec d'autres me rendait encore plus excité.

Elle me gratifia d'une pratique qu'elle avait sans doute vue dans des pornos : la gorge profonde. Du moins, elle essayait. Elle s'enfonçait mon sexe jusqu'à la luette, salivant abondamment. J'étais tellement excité que ça en devenait presque douloureux...

Pour me distraire, j'essayais de penser à autre chose, au dîner de Noël en famille, à la dinde aux marrons. J'examinais le sapin décoré cette année de boules de verre et de petites figurines en bois. Et cette satanée chanson revenait dans ma tête : « Last Christmas, I gave you my heart, but the very next day, you gave it away... » En pensant au brushing de George Michael, produit des années 80, l'époque où j'ai rencontré Élodie, une envie de rire me saisit ; une légère détumescence s'amorça.

Élodie se donnait pourtant beaucoup de mal. Elle éructait des bruits obscènes, et des filets de bave coulaient de sa bouche. J'empoignai ma queue raide et, me branlant devant elle, je lui demandai de se mettre à quatre pattes sur le tapis du salon. À mesure que j'introduisais ma queue turgide dans son sexe, elle poussait de longs gémissements.

Je m'offrais une vue plongeante sur son petit bouton plissé, tentant de résister à la tentation de l'enculer, sachant que cela aurait raison de moi trop vite. Je continuai à la pénétrer, écartant bien son cul pour admirer son orifice. Je prenais plaisir à claquer ses fesses, laissant des traces rouges sur sa peau diaphane.

  • Vas-y, défonce-moi bien ! criait-elle.
  • Enfonce-moi ta grosse queue, comme avant !

Je m'allongeai derrière elle, essayant de la pénétrer le plus profondément possible. Elle tourna la tête, cherchant mes lèvres. Tout en l'enfilant, je l'embrassai fougueusement.

Le visage d'Élodie s'illumina, ses yeux brillaient comme avant. Elle haletait sous mes coups de reins. C'était merveilleux. Je retrouvais son avidité, son goût pour les longues pénétrations brutales. Elle me fixait intensément, suça un de ses doigts, puis enfonça les deux premières phalanges dans son cul. Elle miaula ; son œillet plissé se détendait, frottant ma queue à travers la mince paroi.

  • Regarde, dit-elle, regarde comme ça glisse bien !

Je fixai son majeur qui entrait et sortait de son anus, fasciné...

  • Alors, tu es toujours aussi cochon ? demanda-t-elle.

Sans attendre ma réponse, elle retira le doigt de son trou, le porta à son nez, puis au mien. L'odeur piquante et chaude de son cul me chatouilla les narines, provoquant un afflux de sang dans ma queue. Puis elle pointa le doigt vers ma bouche... Elle n'allait quand même pas me demander de le sucer, alors qu'il venait de son rectum ? Et pourtant, c'est ce qu'elle fit. Je sucai les phalanges souillées tout en la bourrant de plus en plus fort par-derrière, essayant de ne pas jouir immédiatement.

« Next year, to save me from tears, I’ll give it to someone special... »

Elle s'allongea sur le ventre, commença à se masturber en gémissant, me demandant de la piner à fond. Parfois, elle s'arrêtait pour déposer de la salive au bout de ses doigts, facilitant ses mouvements. Élodie fait partie de ces femmes qui ont besoin de se branler pour jouir. Comme je ralentissais le rythme, elle entoura la base de

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