Comme chaque année, Viviane, la sœur aînée de Julia, est venue passer quelques semaines chez nous. Je dois avouer que je n'apprécie pas beaucoup Viviane, et elle semble bien me rendre la pareille. Cependant, sachant que notre cohabitation est limitée à une vingtaine de jours, je fais de mon mieux pour maintenir une paix apparente, que Julia interprète comme une forme de respect.

Viviane a largement dépassé la quarantaine, et comme le dit Julia, la vie ne l'a pas épargnée. Après un mariage précoce et désastreux, elle s'est retranchée dans une solitude provinciale, devenue acariâtre avec le temps. Comptable dans une collectivité, elle semble ne compter désormais que les années qui la séparent de la retraite. Pourtant, elle n'est pas dénuée de charme : comme sa sœur, elle est brune, a une taille fine, de beaux yeux, et des mains soignées. Mais ses lèvres amères, ses vêtements sombres, et sa voix stridente effacent tout le reste.

Lors de ses séjours, habituellement en janvier, Viviane passe le plus clair de son temps dans les magasins, en pleine période des soldes. Le reste du temps, elle aide un peu à la cuisine, feint de s'intéresser à ses neveux ou à des documentaires sur Arte.

Tout cela a changé jeudi dernier.

Ce jour-là, Julia était en déplacement et ne devait rentrer qu’en fin de journée. Les enfants étaient à l'école. Pendant notre déjeuner en tête-à-tête, Viviane me demanda brusquement mes projets pour l’après-midi. Je lui répondis que j’avais une réunion à mon cabinet. Elle m’informa qu’elle comptait rester à la maison, fatiguée des magasins.

À ma grande surprise, en arrivant au cabinet, j’appris que la réunion avait été reportée. Je rentrai donc à la maison. M’attendant à trouver Viviane devant la télé, je fus surpris par le silence de la maison. Intrigué par l’absence de bruit, j’approchai de la salle de bains, dont la porte était fermée à clé. Le vasistas entrouvert me permit de constater, à ma grande surprise, que Viviane se trouvait dans une situation pour le moins intime, se rasant minutieusement devant un miroir. Ses murmures et gestes précis révélaient un moment de plaisir solitaire inattendu.

Ce que je vis ensuite décupla mon désir : Viviane se masturba lentement, atteignant un orgasme intense. Je fus captivé par la scène, observant son plaisir avec fascination. Lorsqu'elle quitta enfin la salle de bains, je ne pouvais m’empêcher de comparer les deux sœurs, me rendant compte à quel point Viviane, malgré son amertume, conservait une sensualité débordante.

En fin de journée, de retour pour le dîner, Julia me complimenta sur le plat de Viviane, un gratin de courgettes. Nos regards se croisèrent longuement, et je sus que le secret de sa recette était bien plus profond que ce que Julia pouvait imaginer.

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