La chaleur était étouffante. Ma fine robe blanche collait à ma peau moite. Le voyage en voiture était impossible seule, alors notre chauffeur m'accompagnait. Prendre le train était moins risqué, et nous avions un wagon réservé. À la gare, l'air était lourd et chargé de l'odeur de la transpiration. La foule se pressait de partout. Mon compagnon de rail était luisant de sueur. Je le connaissais à peine, bien que j'habite Nairobi depuis six mois avec Alexandre, en mission sur place. Quitter Paris avait été un véritable sacrifice, mais je ne pouvais pas le laisser seul au Kenya. Je craignais qu'il ne me trompe.

Pour m'assurer de sa fidélité, j'avais abandonné ma carrière, mes amies, notre appartement. Tout était compliqué en Afrique, même prendre une douche. L'insécurité dictait notre quotidien. Nous avions un chauffeur pour plus de sûreté. Depuis mon arrivée, je lui avais à peine parlé. Je détestais l'anglais et il m'intimidait. Il avait le charme mystérieux des mutiques. Vivant chez nous, il restait discret tout en s'occupant de diverses tâches. Les voisines expatriées sollicitaient souvent ses services, et je le soupçonnais de coucher avec certaines. J'éprouvais une certaine jalousie, car je le considérais comme ma propriété.

Enfin installés dans notre compartiment, je transpirais de plus en plus dans ma robe blanche. Il était bête de ne pas avoir choisi une tenue plus discrète. Assise en face de lui, j'avais les jambes engourdies par la chaleur. À ma surprise, mon chauffeur se mit à genoux à mes pieds et me massa lentement les pieds. Son regard bienveillant et son sourire me firent rougir. Ses mains glissaient le long de mes mollets, activant ma circulation sanguine. Je me liquéfiais sous ses doigts. Le massage dura un bon quart d'heure. Quand il s'arrêta, j'étais déçue et soulagée. Ma culotte était trempée.

Je réclamai un massage du dos. Il m'étala à plat ventre sur la banquette, s'installant à califourchon au-dessus de moi. Le contact de son corps contre mes fesses me fit frémir. Ses mains devinrent de plus en plus virtuoses, glissant sous ma robe pour masser le haut de mes cuisses. Il devait sentir mon excitation. Mon clitoris se dressait, se gonflait. Un gémissement m'échappa. Il glissa un doigt sous ma culotte, puis un deuxième, dirigeant ses doigts vers mon point G. J'eus un petit orgasme. Il s'arrêta et se lécha les doigts.

On frappa à la porte, nous apportant des rafraîchissements. Je demandai de l'alcool pour me donner un genre et de la confiance. Je réclamai qu'il me montre son sexe. Il s'exécuta mais ne bandait pas. Furieuse, je tentai de le branler en vain. Je me lançai en bredouillant en anglais. Il saisit ma chevelure, enfonça sa queue au fond de ma gorge. Tête renversée en arrière, je devenais folle d'avidité. Il me poussa à genoux sur la banquette, léchant mon cul, enfonçant un doigt dans mon anus. C'était prodigieusement troublant.

Son gland contre mon anus, il l'enfonça doucement, pénétrant progressivement. Il caressait mon sexe, me tirait les cheveux, me faisant cambrer encore plus. Il baisait mon cul avec un air de vengeance. Il se retira brutalement et éjacula sur ma robe blanche.

Je devais me changer. Quatre heures s'étaient écoulées. J'exigeai qu'il garde la porte pendant que je me changeais. Il sortit pour fumer. Seule, je me sentais comme la dernière des traînées. J'avais envie de parler, d'être tenue dans ses bras. Je l'entendais parler avec un passager de banalités. Le bruit du train, des enfants pleurant, des femmes riant me rappelaient que la vie continuait dehors. Je regardais le paysage défiler avec mélancolie.

Mon chauffeur revint, me serra dans ses bras et m'embrassa. Il bloqua la porte pour notre intimité. Cette fois, il me fit l'amour avec tendresse. J'en tombais amoureuse. Nous restâmes enlacés, silencieux. Le train arriva en gare. Alexandre n'était même pas venu. Trois jours plus tard, je décidai de quitter Alexandre et de rentrer à Paris. Mon voyage en train à travers le Kenya avait changé ma vie.

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