À l'entrée de la commune de Bouchain, une pancarte signalait la fin de la ville, tandis qu'une autre, de l'autre côté de la départementale, marquait la limite du village de Lourches. Devant la dernière maison, différente des autres jardins ouvriers, se trouvait un espace sans légumes ni fleurs, mais avec des signes de vie humaine. Cette maison était celle d'Élise, une femme de trente ans, vivant seule depuis la mort de son mari cinq ans plus tôt.

Ce jour-là, c'était son jour de congé. Si quelqu'un passait devant sa clôture, il pourrait la voir assise à une table sous un parasol, écrivant. Le thé dans sa tasse semblait brûlant car elle reposait rapidement la tasse après une gorgée. L'air était lourd, l'orage menaçait et les moustiques étaient particulièrement agaçants. Élise referma le parasol, accueillit les premières gouttes de pluie et se prépara à rentrer.

En ramassant ses affaires, elle remarqua un paquet ficelé contre la clôture, derrière la boîte aux lettres. Le paquet portait son nom, mais aucun timbre. Intriguée, elle l'apporta à l'intérieur.

Dans la cuisine, elle ouvrit le colis et découvrit un objet oblong relié à un fil électrique. Elle pensa d'abord à un sèche-cheveux, mais réalisa soudain qu'il s'agissait d'un godemiché. Rougissante de colère et de honte, elle ne comprenait pas qui aurait pu lui envoyer une telle chose. Aucun de ses collègues ou des mariniers qu'elle connaissait ne semblait capable de cette farce.

Après avoir hésité, elle décida de ne pas le jeter et l'emporta dans sa chambre. Elle le brancha et appuya sur le bouton. L'engin vibrait et, à sa grande surprise, des petites cornes et une langue se mettaient en mouvement. Malgré elle, cela la fit rire. La curiosité remplaça bientôt la colère.

Élise se déshabilla, prit une douche, enfila un T-shirt et revint dans sa chambre. Assise sur son lit, elle plaça l'objet entre ses cuisses et le brancha. Les petites cornes de l'objet chatouillaient ses muqueuses et la langue léchait ses parois internes. Elle atteignit un orgasme, mais se sentit immédiatement envahie de honte. Cependant, elle se calma rapidement, réalisant qu'elle n'avait fait de mal à personne.

Le lendemain, Élise se réfugia au Bar des Mariniers après avoir été surprise par la pluie en sortant de la mairie. Le patron lui fit une remarque sur le temps, mentionnant des escargots, ce qui la fit sursauter. Elle remarqua un homme étranger au fond du bar. Il la regardait avec un sourire en coin. Le patron expliqua que l'homme était arrivé à cheval et qu'il parlait français avec un accent. Élise se sentit troublée par ce mystérieux inconnu.

En rentrant chez elle, elle trouva un billet dans sa boîte aux lettres, non signé, l'encourageant à utiliser l'objet trouvé. Perplexe, elle répéta l'expérience de la veille.

Le samedi, elle trouva un autre billet demandant qu'elle se caresse devant un miroir en imaginant être observée. Prise de frayeur, elle fouilla la maison mais ne trouva personne. Elle finit par se laisser aller à la demande, se caressant devant le miroir avec l'objet.

Après s'être assoupie, Élise sentit la présence de quelqu'un près d'elle. Un homme se présenta comme Attila et commença à la caresser. Elle se laissa aller à ses attentions, trouvant une nouvelle forme de plaisir et de connexion.

Élise et l'inconnu s'endormirent ensemble, la tête d'Élise reposant sur l'épaule de l'étranger. L'objet reposait inerte sur la table de chevet, symbole des découvertes et des émotions qu'elle avait traversées ces derniers jours.

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