Depuis ce jour, je n’ose plus le regarder. Ses sollicitations sont devenues constantes et ses prétextes, nombreux. Il est même question que je déménage mon bureau à son étage. Ses attentions sont suspectes, et mes collègues ne sont pas dupes. Leur comportement a changé, un mélange de distance et de respect feint. Je me sens piégée, mais je ne regrette pas. Il m’a révélée à moi-même. Il est marié et a passé l’âge de se vanter de ses aventures.

Tout a commencé dans l’ascenseur. J’ai répondu poliment à son salut, remarquant ses yeux graves et verts. Malgré son autorité, il semblait maladroit. Dans l’ascenseur, nos mains s’effleurent. Je balbutie et me serre contre mes documents. Puis la Terre a tremblé, et je me suis retrouvée à quatre pattes, terrorisée. L’ascenseur restait suspendu entre deux étages. Je pleurais jusqu’à croiser son regard.

C’était un coup de foudre, un ébranlement de tout mon être. À genoux à ses pieds, je ressentais une sensation physique violente. Je, qui suis mariée et étrangère aux passions, éprouvais des pensées diffuses dans ma chair. Ses yeux étaient comme une pénétration, et je tombais amoureuse, témoin de ma propre transformation.

Il m’aidait à me relever, et mon corps trahissait mes émotions. Mon vagin doublait de volume, mes lèvres étaient gonflées. Je dégrafais les premiers boutons de mon corsage pour respirer, mais aussi pour lui montrer ma soumission. Je suis devenue une spectatrice des extravagances de ma peau. M. le directeur semblait comprendre ma disponibilité.

Je n’avais plus peur de la Terre et de ses tremblements, mais de lui. Mon corps poursuivait sa trahison, me poussant à presser davantage le haut de ma chatte contre le coton de ma culotte. J’ai réalisé qu’il pouvait facilement me soumettre, et je ne pouvais plus me raisonner.

La Terre tremble à nouveau, mais je suis certaine qu'il contrôle cette secousse. Je me sens mouillée malgré la peur. Je m'approche de lui, posant ma tête contre sa cuisse pour être rassurée. Il me caresse les cheveux, et je déboutonne son pantalon. Sa bite, encore molle, commence à réagir sous mes attentions. Il est surpris mais cède à ma gourmandise. Sa taille est impressionnante, presque mythique, et mon désir de m'empaler grandit. Je me cambre, m'exposant à lui, et je le supplie de me prendre. Je suis en transe, envahie par des sensations intenses. Je ressens chaque mouvement, chaque friction, et je me laisse emporter par l'extase. Je lui souffle de me pénétrer, et il s'exécute doucement. La sensation est déchirante mais incroyablement satisfaisante. Je suis transportée, en proie à une vague de plaisir et de désir brut, prête à tout pour prolonger ce moment.

Je désire davantage. J'aimerais lui ordonner de me bourrer, de ne rien craindre, d’arracher tout et vite, mais il risque de me tuer. Je ne peux plus parler tandis qu’il poursuit la conquête de mon ventre. Il est au fond. Le voyage au centre de mon corps a cessé : il a touché les abysses de mon vagin. Il commence à coulisser, lent et régulier. Moi, je crie des choses qui ressemblent à des assentiments dans des langues archaïques. Il comprend. Je le crois nonchalant quand soudain il grogne, s’active, se désordonne, il m’appelle sa petite pute, il me caresse par-dessous, puis m’enfonce dans la bouche, comme un hameçon, ses doigts luisants de mes sécrétions. Par réflexe autant que par désir, je m’avance pour échapper ou accompagner la poussée. Ma joue colle à la paroi, ma main droite griffe l’aluminium de la porte, l’autre arrache mon chemisier. J’adorerais le supplier de me pétrir les seins, qu’il les presse, les triture, mais je ne sais que beugler. J’irai m’en occuper moi-même.

J’atteins un téton que je pince avec frénésie, je ne ferais pas différemment si je voulais me traire. Je bouge. Je m’empale jusqu’au bout, et ses couilles sont encore à bonne distance. La terreur qu’il enfourne le reste de sa bite décuple mon plaisir. J’ai l’impression que la Terre tremble une fois encore, le néon vacille, il plante son pouce dans mon cul. Je jouis pour la première fois de ma vie. Quand je me réveille, les secours sont là. M. le directeur explique que je suis inconsciente depuis plusieurs heures.

Je me suis portée volontaire pour ranger les bureaux dès que l’immeuble a été stabilisé. Je me suis chargée du local de sécurité. J’ai subtilisé la cassette de la caméra de l’ascenseur. Une cassette VHS tout ce qu’il y a de plus normal. Elle entre parfaitement dans mon magnétoscope. Je me devais de vérifier qu’il s’agissait de la bonne. Il m’a fallu du temps pour boire ma honte. Je l’ai d’abord vu lui, rougeaud, fébrile, malhabile, empressé mais efficace. Je l’ai vu m’entreprendre comme un rustre. J’ai entendu combien j’en étais satisfaite. J’ai osé me regarder, fendue à me rompre, m’exposant et me séparant avec exaltation. J’ai vu mes fesses blanches, mes jambes si longues, mon épiderme soyeux, ma soumission, mon pelage et mes seins tellement ronds. Je me suis trouvée si excitante. Je suis devenue mon propre fantasme, objet de mon voyeurisme, sujet qui s’expose à lui-même. Il n’est plus envisageable que j’y renonce jamais. Quand mon mari n’est pas là, je me caresse en jouant la cassette encore et encore. J’en oublie le repassage, les poussières, la cuisine et les enfants. Je suis amoureuse de cette femme échevelée qui supplie qu’on la prenne dans un ascenseur et j’espère être filmée quand la Terre se remettra à trembler.

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