
Au début, j'avais envisagé de m'installer dans la même pièce qu'eux, juste à quelques centimètres de distance, pour ne rien manquer du spectacle. Cependant, le bruit de ma respiration, ou pire encore, celui de mes caresses, aurait pu trahir ma présence. Nous aurions pu mettre de la musique, mais j'ai vite écarté cette option : je voulais tout voir et tout entendre. Il est vite apparu que si je voulais rester discrète, je devais m'éloigner un peu, quitte à ce que certains détails m'échappent. J'ai choisi de me tenir derrière la porte vitrée menant à la cuisine. Avec cette porte fermée, j'avais une vue imprenable sur le salon, plus précisément sur le canapé où leur petite affaire allait se dérouler.
Je regarde ma montre : il est 18h55. Jean ne devrait plus tarder. Il est toujours ponctuel. Je commence à ressentir ce mélange d'appréhension et d'excitation caractéristique de ces moments d'attente. Mes mains sont moites, mon cœur tambourine dans ma poitrine. Je me demande s'ils ressentent la même chose que moi à cet instant. Lui, en chemin, et mon complice, affalé sur le canapé : l'angoisse les étreint-elle avec la même intensité ? Le gling-gling de la sonnette retentit, m'arrachant à mes interrogations.
19 heures pile ! Comme prévu, Jean est toujours soucieux de son image de gentleman et ne se permettrait jamais d'être en retard. Walter se lève et va lui ouvrir. De là où je suis, je ne peux pas voir son entrée. Dommage, j'aurais aimé croiser son regard à cet instant précis, capter la lueur de vice ou de gêne qui le traverse. Mais j'entends tout ce qu'ils se disent. Les instructions sont répétitives : Jean doit se déshabiller "complètement", laisser ses affaires dans l'entrée, puis mettre ses vêtements de "lopette". Ensuite, il attendra à quatre pattes que Walter vienne le chercher. Jean est peu bavard dans ces situations, un "oui" murmuré suffit à informer son partenaire qu'il se pliera à ses désirs. La honte s'immisce en lui ? Sans doute, mais pas pour longtemps. Une fois son costume de putain revêtu, il libérera toutes ses pulsions perverses sans remords.
Jean doit être prêt maintenant. Walter retourne dans le vestibule et s'extasie devant sa tenue légère :
- Parfaite ! Une belle et grosse salope ! Tends-moi ton cou que j'attache ton collier de chienne. Voilà, la laisse maintenant. Très bien. Et pour finir le bandeau, ça t'excite d'être dans le noir, hein, salope ?
Le bruit d'une claque, sans doute assénée sur le postérieur de l'animal pour le faire avancer, et voilà le charmant équipage dans le salon. Jean, tenu en laisse, les yeux bandés, suit son partenaire, à quatre pattes jusqu'au canapé. Walter y prend place et invite Jean à se redresser devant lui. Je lui suis reconnaissante de ce genre d'initiatives qui me permettent de mieux contempler l'accoutrement de mon mari.
À genoux devant son compagnon, le torse bien droit, Jean, mon époux, exhibe son joli corps engoncé dans mes sous-vêtements. Un demi-sourire espiègle éclaire son visage. Mon ensemble porte-jarretelles rouge à froufrous signé Chantal Thomass, choisi pour l'occasion, lui donne une allure franchement improbable. Et je ne parle pas de ses talons aiguilles : des immondes plateformes vernies, taille 45, sans doute dénichées dans un sex-shop de Pigalle.
N'allez pas imaginer que Jean porte bien la lingerie fine. Il est trop grand, trop musclé, et trop poilu pour se comparer à une vraie femme. Non, Jean ressemble plutôt à un "trav" vulgaire, une putain d'entrée de gamme qu'on traite sans ménagement. La pire espèce en somme. Il fait partie de celles qui doivent tout miser sur leurs performances pour attirer des clients.
Jean n’est pas en reste en matière de vice, et c'est même une championne toute catégorie. Je dois avouer que cela me stimule énormément. Le jour où j’ai découvert, à son insu, que mon mari, cette incarnation de la virilité, se tapait des mecs derrière mon dos, j’ai eu un choc. Cependant, une fois passée la phase de traumatisme, j’ai réalisé que ses incartades homosexuelles m’excitaient plus que je ne l’aurais imaginé. Nos ébats sont devenus plus torrides, ma libido exacerbée par la bisexualité de mon cher et tendre.
Le bruit d'une claque, sans doute assénée sur le postérieur de l'animal pour le faire avancer, et voilà le charmant équipage dans le salon. Jean, tenu en laisse, les yeux bandés, suit son partenaire, à quatre pattes jusqu'au canapé. Walter y prend place et invite Jean à se redresser devant lui. Je lui suis reconnaissante de ce genre d'initiatives qui me permettent de mieux contempler l'accoutrement de mon mari.
À genoux devant son compagnon, le torse bien droit, Jean, mon époux, exhibe son joli corps engoncé dans mes sous-vêtements. Un demi-sourire espiègle éclaire son visage. Mon ensemble porte-jarretelles rouge à froufrous signé Chantal Thomass, choisi pour l'occasion, lui donne une allure franchement improbable. Et je ne parle pas de ses talons aiguilles : des immondes plateformes vernies, taille 45, sans doute dénichées dans un sex-shop de Pigalle.
N'allez pas imaginer que Jean porte bien la lingerie fine. Il est trop grand, trop musclé, et trop poilu pour se comparer à une vraie femme. Non, Jean ressemble plutôt à un "trav" vulgaire, une putain d'entrée de gamme qu'on traite sans ménagement. La pire espèce en somme. Il fait partie de celles qui doivent tout miser sur leurs performances pour attirer des clients.
Jean n’est pas en reste en matière de vice, et c'est même une championne toute catégorie. Je dois avouer que cela me stimule énormément. Le jour où j’ai découvert, à son insu, que mon mari, cette incarnation de la virilité, se tapait des mecs derrière mon dos, j’ai eu un choc. Cependant, une fois passée la phase de traumatisme, j’ai réalisé que ses incartades homosexuelles m’excitaient plus que je ne l’aurais imaginé. Nos ébats sont devenus plus torrides, ma libido exacerbée par la bisexualité de mon cher et tendre.
Ce qui est extraordinaire, c’est que son désir pour la gent féminine n’a pas diminué pour autant. Au contraire, son appétit pour moi est resté intact et électrique. Jean se montre toujours aussi ému à la vue de mes formes, les pétrit avec le même enthousiasme qu’au premier jour et me baise avec une fougue comme s’il touchait une femme pour la dernière fois. La force virile qui émane de lui n’a rien perdu de son charme à mes yeux. Elle aurait même gagné en intensité depuis que je sais qu’il se frotte parfois à quelques bites de passage. Alors que pour certains, un homme plus un homme donne deux pédales, pour moi, cela représente un condensé de testostérone en action, et cela ne me laisse pas indifférente.
En espionnant Jean, qui n’est pas un as de la dissimulation, j’ai découvert son pseudo « Katia putain ». Son mot de passe de boîte mail n’a pas été difficile à trouver : « Choupinette », le petit nom qu’il me donne dans l’intimité. Grâce à ce sésame, j’ai eu accès à tout l’historique de ses escapades. Ses premières incartades étaient assez récentes, de quelques mois seulement. Apprendre que Jean insistait pour s’exhiber dans mes sous-vêtements lors de ses jeux avec ses amants aurait pu me bouleverser, mais ce ne fut pas le cas.
Il était clair que, même dans sa recherche de plaisir homosexuel, Jean ne pouvait se passer de moi. Cette attention touchante me montrait qu’il restait attaché à moi. Le malheureux devait même parlementer longuement pour faire accepter son travestissement, ses amants le préférant sans fioritures. Contrairement à eux, voir Jean féminisé, humilié et traité comme une putain de bas étage m’excite au plus haut point.
D’abord, j’ai observé ses agissements à distance. Puis, j’ai commencé à y participer indirectement. Jean ne cherche pas midi à quatorze heures : lorsqu’il a un rendez-vous, il fouille dans mon tiroir à lingerie et prend ce qui lui tombe sous la main. Il me suffisait donc de mettre en évidence l’ensemble que je voulais le voir porter, et il le choisissait toujours. Le soir, pendant qu’il batifolait avec son amant, je me masturbais en l’imaginant dans l’accoutrement vulgaire que j’avais sélectionné pour lui. Rapidement, ce rôle de spectatrice ne m’a plus suffi. Je voulais le voir en action.
J’aurais pu simplement lui en parler, en lui faisant comprendre que j’avais tout découvert, mais cela manquait de piment. Je voulais m’immiscer dans ses jeux à son insu. J’ai donc eu l’idée de lui trouver moi-même un amant. Jean est exigeant et capricieux, gardant rarement un amant pour deux rendez-vous. Après des recherches sur Internet, j’ai trouvé Walter, qui, moyennant finance, accepte de baiser et dominer Jean en ma présence.
Jean, alias Katia, aime qu’on le traite durement pendant l’acte. Les insultes, les claques et les crachats décuplent son plaisir. J’utilise notre budget vacances pour rémunérer Walter. Mon complice sait y faire avec les soumis, une poigne de fer dans un gant de velours. Voir Jean et Walter ensemble est un véritable délice. Ils en sont à leur troisième rendez-vous, et leurs rapports restent toujours aussi émouvants.
Walter ouvre sa braguette et son sexe long et courbe apparaît, semblable à un sabre. J'imagine le regard de Jean sous son bandeau, fasciné par ces 23 centimètres de chair gonflée. La taille de mon acolyte était un critère essentiel de sélection : il devait être capable de dominer Katia comme personne auparavant.
- Qu’est-ce que tu attends pour la prendre dans ta bouche de pute ? Je vais finir par prendre froid ! s’exclame Walter d’un ton sec, sans laisser place à l’hésitation.
Jean ne se fait pas prier et se précipite sur le membre imposant. Cela le démangeait depuis longtemps, car il se régale de cette queue comme un affamé d'un festin. Il la lèche, l'avale et la pompe avec avidité. En quelques secondes, le sexe disparaît dans les profondeurs de sa gorge. Jean s’abandonne avec des contorsions félines qui mettent en valeur sa musculature fine. Des ondes nerveuses traversent son dos, faisant tressaillir ses bras. Ses lèvres sont distendues, ses joues déformées par l'envahisseur. Encouragé par Walter :
- C’est ça, ma salope, suce-moi plus fort, agite bien ta langue de petite vicieuse.
Jean, ou devrais-je dire Katia, donne tout ce qu’elle a pour exciter le membre qui lui remplit la bouche. Même derrière la porte, j'entends le bruit boueux des succions. Katia y met de la salive et de l’enthousiasme, faisant reluire le sexe comme si sa vie en dépendait. La queue luisante glisse, s’enfonce, bute contre sa glotte, dérape sur ses amygdales, réapparaît un instant, avant d'être à nouveau avalée. SLURP ! SLURP ! Ça clapote et ça coulisse, au rythme effréné que ma pute de mari a choisi. Sa tête oscille de plus en plus vite, accompagnée par la main de Walter sur sa nuque pour contrôler la vitesse. Quand Walter reprend le dessus, il ne fait pas dans la dentelle. Il bloque sa queue au plus profond et force Katia à maintenir la position :
- Vas-y, pouffiasse ! Avale-moi à fond.
Plus un centimètre de son pénis ne dépasse des lèvres de Jean, étouffant littéralement Katia. Mais elle persiste, subissant l’invasion sans broncher, malgré ses haut-le-cœur. Et voilà qu’elle engloutit aussi les testicules ! Ses joues gonflées ressemblent à celles d'un écureuil stockant des noisettes.
Jean manifeste autant de passion que lorsqu’il me lèche. Je ne sais pas si la comparaison est flatteuse, mais je suis bien excitée. J'aime le voir ainsi, obsédé par son désir de sexe ; retirez-lui à cet instant, et il pleurerait comme un bébé privé de tétine. La mouille dégouline entre mes jambes tandis que mon homme bave sur les poils pubiens de Walter. Mon sexe est en feu. Un sang brûlant l’envahit. J’y glisse une main et me frictionne le clitoris du bout de l’index. Cela me calme un instant, mais ce n'est pas suffisant. J'ai besoin d'une présence mouvante à l'intérieur. Je glisse deux doigts dans mon vagin et les agite de bas en haut, à une cadence soutenue. Le mouvement m'apaise, des frissons bienfaisants se propagent dans mon bas-ventre. Mais cette masturbation n'atténue en rien mon envie d’en voir plus. Le ventre échauffé par mes doigts, je n'ai jamais autant souhaité l’humiliation de mon mari. Il ne perd rien pour attendre, me dis-je, alors que Walter lui tire les cheveux pour extraire son sexe de sa bouche insatiable.
PAF ! PAF ! Ces claques administrées en récompense de sa fellation sont une belle initiative ! Jean ne bronche pas, au contraire, il bouillonne, le visage rouge, heureux d’être rabaissé.
- À quatre pattes sur la table basse, lopette ! ordonne Walter.
Le moment que je préfère approche : le viol de son anus. Bien que sans surprise, voir Jean se courber docilement sur la table, ses fesses fermes attendant l’envahisseur, me touche toujours. J’aime percevoir l’angoisse légère qui assombrit son front lorsqu’il se remémore les précédentes enculades de Walter. Katia n’a jamais rencontré un partenaire aussi bien outillé.
Nous y voilà : Jean à quatre pattes, la croupe haute, les poings serrés ; Walter derrière lui, son sexe dressé à la main ; et moi, liquéfiée d’excitation, me touchant alors que l’intromission monstrueuse se prépare. Walter écarte les fesses de Jean et crache sur son anneau froncé en guise de préliminaire. Puis, concentré (il le doit bien, au prix où je le paye !), il positionne son gland à hauteur de la rondelle humide. Sa manière virile de s’imposer à Jean me plaît. Sans chichi, il lui enfonce son pieu et commence à le limer violemment : un classique, mais toujours efficace, surtout avec les grimaces et gémissements plaintifs. Eh oui, Jean, une bite dans le fion, il faut la supporter. Tu t’en souviendras la prochaine fois que tu voudras m’enculer au réveil.
Je dois admettre que mon mari se comporte bien. C’est terrible à dire, mais je suis même fière de son endurance. À force de passages répétés, le manche doit l’écarteler et lui brûler les entrailles. Cependant, après les protestations initiales, il finit par encaisser la totalité du sexe sans trop de jérémiades. Mieux encore, les premiers stigmates de la volupté apparaissent sur son visage. Ses dents serrées et lèvres nerveusement jointes laissent place à un sourire extatique. Ni les claques, ni les coups de boutoir, ni la longueur du pieu ne parviennent à effacer cette marque évidente de son plaisir. Le vice occupe entièrement son corps : tout n’est que gouffre offert à la bite défonceuse. Jean ne s’appartient plus, il s’ouvre à la jouissance sans fond de la sodomie sous mon regard excité. Alors, pour les accompagner, je m’enfonce aussi un doigt dans l’anus : quelle libération ! Avec de vives frictions sur mon clitoris gorgé, je décolle presque en même temps que Walter, qui crie en éjaculant dans les entrailles de Jean. En réalité, ils mettent une capote, mais j’aime imaginer les parois internes de Jean tapissées de sperme.
Mon mari ne jouit jamais de ses ébats homosexuels. Il prévient ses partenaires à l’avance. Il se rassure ainsi : croyant rester dans une démarche perverse mais intellectuelle, réservant ses orgasmes aux femmes. « Je ne suis pas pédé, je ne jouis jamais avec les mecs. » Raisonnement bancal, mon amour. Combien de temps tiendras-tu cette ligne ? La séparation est le plus éprouvant pour toi. Après l’acte, tu redoutes les confidences. Ton vice épanché, tu ne rêves que de fuir cet individu dont tu t’es servi, incarnant ce que ta libido a construit de plus tordu et pathétique.
Heureusement, Walter n’est pas bavard. En bon professionnel, il te laisse partir sans commentaire. Un simple « au revoir » et tu pars.
Pour ma part, j’ai eu le temps de me remettre. Je rajuste ma robe, recoiffe mes cheveux, et rejoins Walter dans le salon. Je le remercie chaleureusement :
- Vous avez été excellent. Comme convenu, demain, vous le plaquerez par SMS. Laissez-le mariner une semaine, puis acceptez de le revoir à une seule condition : qu’une de vos amies, une impitoyable femme phallique, participe. OK ? On se revoit dans quinze jours, j’apporte le gode-ceinture.