En ce 12 août, Louisa Mars, une stagiaire aux éditions Laroque, est chargée de rencontrer David Fulton, un écrivain américain extrêmement célèbre, à l'aéroport du Bourget. Malgré son anxiété et son sentiment d'inadéquation face à cet auteur richissime, elle tente de faire bonne figure. David, séduisant et énigmatique, se montre toutefois plus amical que Louisa ne l'avait imaginé. Ensemble, ils se rendent à l'hôtel de David, puis chez son éditeur. Louisa, troublée par l'attention que lui porte David, lutte avec ses propres insécurités tout en essayant de comprendre les intentions de l'auteur.
Lors de leur première rencontre à l'aéroport, Louisa est immédiatement intimidée par l'apparence soignée et le charisme de David, d'autant plus qu'elle se trouve maladroite, notamment en renversant du café sur sa jupe blanche. Cependant, David ne semble pas la juger sévèrement et entame une conversation amicale, révélant qu'il parle couramment français. Cette première interaction met Louisa dans un état de confusion et de nervosité, renforcée par le charme déconcertant de David.
Ils se dirigent ensuite vers l'hôtel de luxe où séjournera David. Louisa, impressionnée par le cadre somptueux et intimidée par son propre manque de familiarité avec ce monde, se sent encore plus mal à l'aise. David, pourtant, continue à être amical, insistant pour qu'elle l'accompagne au bar de l'hôtel pour un café. Louisa, malgré sa gêne persistante à cause de sa jupe tachée, accepte l'invitation, s'étonnant de l'attention que lui porte cet homme si différent d'elle.
Après s'être installés dans le bar de l'hôtel, David engage une discussion sur la littérature, montrant un intérêt particulier pour les goûts de Louisa. Bien que prise au dépourvu, elle mentionne son admiration pour Alexandre Dumas, ce qui surprend David. Il trouve cette préférence inhabituelle pour une femme, mais cela semble davantage éveiller sa curiosité à son égard. Louisa, tout en étant flattée, ne peut s'empêcher de se sentir encore plus nerveuse face à cet auteur à la fois distant et étrangement proche.
La situation se complique lorsque David et Louisa se rendent aux bureaux des éditions Laroque. Là-bas, Louisa est témoin des efforts d'Adèle, son éditrice, pour séduire David. Cette tentative de séduction, bien que gênante pour Louisa, ne semble pas affecter David, qui reste distant et professionnel. Au cours de la réunion, Louisa se sent de plus en plus décalée et invisible, notamment lorsque Adèle la renvoie brusquement, prétendant qu'elle a du travail à faire.
Malgré cette mise à l'écart, Louisa est invitée par David à un déjeuner plus tard dans la journée. Lors de ce repas, elle se retrouve à observer silencieusement la dynamique entre Adèle et David, constatant que ce dernier n'est pas réceptif aux avances d'Adèle. Louisa, elle-même en proie à des sentiments contradictoires, tente de cacher son trouble, surtout lorsque David lui porte une attention particulière. Elle ne peut s'empêcher de ressentir une attraction pour cet homme, même si elle se considère hors de sa ligue.
David, après le déjeuner, propose à Louisa de l'accompagner à son hôtel le lendemain pour discuter de littérature, en particulier de Lord Byron, qu'ils découvrent avoir en commun. Louisa, bien que troublée par cette proposition, accepte, ne sachant pas exactement ce que David attend d'elle. Cette interaction laisse Louisa perplexe et légèrement inquiète, car elle sent que David pourrait jouer avec elle comme un chat avec une souris.
En somme, cette journée marque pour Louisa un tournant, où elle commence à questionner ses propres capacités et son attirance pour cet homme énigmatique, tout en essayant de rester professionnelle. Les intentions de David restent floues, ajoutant une couche de mystère à cette relation naissante.