Sexe : les questions à poser à son partenaire pour améliorer ses rapports
De notre rapport individuel au sexe naissent les rapports sexuels partagés. Il est donc essentiel de connaître les envies sexuelles, les fantasmes, les préférences et les limites de l’autre pour renforcer la compatibilité et améliorer les relations charnelles.
"Qu'est-ce qui t’excite le plus ? Quels sont les pires 'tue-l’amour'?"
Cette question est de loin la plus basique et la plus pratique parmi celles qui vont suivre. Elle permet de connaître les pratiques sexuelles qui excitent le partenaire et celles qui, au contraire, l’horripilent. Bien évidemment, l’objectif est de les écouter pour les mettre en œuvre dès le prochain rapport sexuel partagé.
Et il ne suffit pas de la poser qu'une fois pour en tirer le meilleur… En effet, les spécialistes préconisent plutôt de la poser régulièrement ; les goûts et les couleurs étant susceptibles de changer au fil du temps. Poser cette question fréquemment, c'est s’assurer qu’on est toujours sur la même longueur d’ondes, qu'on est toujours bien connecté à sa moitié.
"Qu’est-ce qui n’est pas forcément sexuel et qui t’excite ?"
Certains sexologues conseillent également de centrer la question précédente sur les choses non physiques, non sexuelles, plus inattendues, qui attirent et accroissent le désir de votre partenaire : comme cette passion que vous entretenez pour la poésie, par exemple.
"Être excité n'est pas toujours lié au désir d'avoir des relations sexuelles ; il peut s'agir du désir de se connecter, d'être intime, de se sentir détendu, de s'amuser ou de se sentir sexy”.
"Quel est le rêve érotique le plus salace que tu aies fait ?"
Et bam ! L’air de rien, on tape dans le domaine de l’inconscient et du fantasme. Cette question est parfaite si on n’ose pas aborder ouvertement les fantasmes sexuels de l’autre et qu’on préfère jouer la carte de la subtilité. De plus, si on fait face à un interlocuteur pudique, on risque moins de le braquer que si on aborde le sujet de manière frontale. Il est important de connaître les fantasmes de l’autre : les explorer, c’est apprendre à connaître ce qui l’excite, ce qui le fait vibrer, ce qui titille son désir en secret, et finalement le lui donner, si l’on est soi-même ouvert sur le sujet.
"Y a-t-il une partie de ton corps où tu aimes être touché et dont je n’ai aucune idée ?"
Comment parler de sexualité sans mentionner les zones érogènes ? Si certaines sont partagées par le plus grand nombre, d’autres zones du corps plus insoupçonnées, peuvent exciter les personnes chez qui elles sont stimulées : on parle par exemple du nombril (avec le navel play), des seins (avec le bouboupisme) ou encore des oreilles. Pendant les préliminaires, on sait ainsi sur quels boutons appuyer pour jouer sur la libido de l’autre et décupler son excitation.
"Comment te masturbes-tu ? A qu(o)i penses-tu ?"
L’objectif de cette question est d’adopter un autre angle de vue sur la vie sexuelle de son partenaire. Bien souvent, la masturbation est une pratique sexuelle individuelle : le rapport au sexe n’est donc pas le même que pendant une partie de jambes en l’air à deux. Quand on se masturbe, on ne pense qu’à son propre plaisir, et on ne doit pas à s’adapter à celui de l’autre. On ne peut pas ressentir de honte car on est seul ; du coup, on ne se bride pas. En un mot, la façon dont on se touche est l’expression brute, pure et sans filtre, de ce qui nous excite.
"Quelle place le sexe prend-il dans notre relation ?"
Selon les sexologues, cette question est essentielle pour évaluer l’ampleur de l’appétit sexuel de l’autre, voir si on peut y répondre et le combler à la “quantité” souhaitée. Certains ont envie de faire l’amour tous les jours, quand d’autres se contentent de quelques fois par semaine. Le but de cette question est donc d’éviter que l’un des deux amants se sente lésé, frustré, non satisfait sexuellement.
La fréquence des rapports sexuels entre les partenaires naît finalement de l’harmonisation de leurs niveaux respectifs de libido et de désir. Pour s’assurer que ces niveaux soient satisfaits de manière équivalente, il est utile de les connaître en amont.